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Mon animation flash présentée en décembre se présente sous forme de projection. "Paysage endormi" est une installation interactive. Les participants à l'installation, de quelques mouvements de souris face à la projection, recréent un paysage de montagne où apparaît une forêt de sapins. Offrant ainsi un voyage poétique dans un environnement visuel du quotidien. L'excursion dans le paysage cause également des variantes dans le volume sonore.

Pour ceux qui trouvent les dessins apparus
le 03 janvier sur ce blog nians nians,
ou mignons, je peut encore faire mieux...

D'autres idées en V...

Ce coup ci, je l'ai.
Depuis un mois que je cherche à mettre la main dessus.
De plus il parait qu'il y a plein d'articles interressants.

Alors voilà, depuis un certain jour d'il y a longtemps, j'ai décidé de me remettre à dessiner des petites bonfemmes, comme celles qui envahissent mes cahiers et notes. Alors pour ce faire, j'ai décidé de faire un abécédaire. ça me fournit un fil conducteur et des mises en situations! Mais un abécédaire de quoi? Ce soir c'est ratatouille! Que cela ne tienne, ce sera donc sur les légumes. Mon vocabulaire légumérien étant vite dépassé j'ai rapidement sollicitté la présence de fruits et autres bidules. Voici donc le R de ratatouille et le bidule en Y

Dans le cadre de l'atelier Ecart, J'ai choisi d'étudier l'oeuvre "Col Rodella IV" de Walter Niedermayr. Cette oeuvre se constitue de quatres photographies argentiques atteignant ensemble un format de 165x216. Elle appartient depuis 1998 au frac.BN. Niedermayr ici se joue de la perception du spectateur et transforme un paysage en peinture abstraite.

J'ai donc réalisé une animation flash qui à l'aide de cet écart de technique, offre un paysage de montagne où se brouille réalité et espace fantasmé. Une interface proposant à l'acteur de recréer par quelques mouvements de souris une forêt. En survolant le paysage, des sapins apparaissent pour disparaitrent aussitôt. Seuls les sapins survolés par trois fois restent présents un certain temps et s'effacent plus tard.

J'ai travaillé jusque ici dans l'optique de grand, très grand formats. Pour créer une perte d'échelle extrême. Malheureusement très vite, la technique m'offrait de simples grands formats style un gros 1,5 mètres sur 1. Comme la majorité des tirages photos présents  dans les musées. Alors à deux doigts de passer commande, la lumière s'alluma. Pourquoi pas de petits, tous petits formats. Et en effet devant ces "vignettes" la perte d'échelle est immédiate et la position du spectateur, d'autant plus intéressante.

Comment amener le spectateur à entrer plus facilement dans un autre monde? Le titre dans ces conditions parait en effet innévitable.  C'est trop dur de choisir des titres, mais faut que j'y passe. Comme un indice à ce que je voit, mais sans fermer la propre lecture de l'autre?! ça parait délicat. Aller faut se jeter à l'eau. la "vue" qui suit se nomme donc:

"Travaux en ville, bilan: deux mortes"

On m'a toujours dit qu'il ne fallait jamais dire jamais. Alors qu'est ce que l'on dit lorsqu'il est impossible de refaire une même prise de vue ? J'avoue y avoir cru un instant. En plus le contraste était là. Mais il n'y avait bien que lui. Impossible de retrouver l'angle de prise de vue. Le modèle ne savait plus comment il était installé! ( d'accord moi non plus! ). Le soleil décliné plus vite que d'habitude, j'en suis sure. Et le modèle n'arrêtait pas de bouger et de bougonner à cause de ses courbatures. En relâchant mon appareil je n'était pas consciente d'avoir réussi ce que je voulais. Alors vexée, j'ai mis mon modèle à la porte et je me suis couchée. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai découvert ces fières antennes dépassées dans ce nouveau paysage. oui oui, elles sont vraies elles.